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Célibat tardif : le deuil de la fécondité chez l'homme

Quand le désir de fonder une famille apparaît

Le célibat tardif non voulu, presque inexistant il y a un siècle, ne cesse d'augmenter en Occident.

Comme les femmes, beaucoup d'hommes célibataires qui prennent de l'âge sont préoccupés par leur possibilité de concevoir des enfants, et de fonder non seulement un couple mais une famille.

Toutes les femmes doivent un jour renoncer à la fécondité

Toutes les femmes sont confrontées un jour au deuil de leur fécondité, entre 40 et 55 ans environ, si des problèmes de santé ne les en ont pas privées plus tôt. Dès 35 ans, elles savent que leur fécondité commence à baisser, à partir de 40 ans elles savent que les risques pour la santé des enfants qu'elles porteraient augmentent. Au moment de la ménopause, elles savent qu'elles ne concevront plus. Cela peut être très douloureux, mais elles peuvent commencer le travail de deuil.

Le deuil de la paternité chez l'homme

Pour les hommes, c'est bien différent. L'homme ne porte pas en lui d'horloge biologique mettant fin à sa capacité de procréer. Il n'est donc pas acculé au deuil de sa fécondité, comme le sont les femmes. Certains hommes gardent très longtemps un espoir de rencontrer une femme en âge de fonder une famille. Cet espoir peut les empêcher d'aller de l'avant, de commencer un cheminement avec une femme de leur âge.

II arrive qu'un homme de plus de 45 ans parvienne à épouser ou à se mettre en couple avec une femme beaucoup plus jeune, mais la plupart des femmes de 35 ans ou moins n'ont aucune envie d'accepter les avances d'hommes ayant au moins 10 ans de plus qu'elles.

Cet espoir de fonder une famille avec une femme en âge de procréer est donc souvent déçu, et plus tard, certains hommes peuvent regretter d'avoir refusé des opportunités de vivre une belle histoire d'amour avec une femme de 40 ans.

Pour les hommes qui ne cherchent pas spécialement à épouser une femme plus jeune, mais qui n'arrivent pas, malgré tout, à sortir de leur célibat, il y a aussi ce deuil de la paternité à vivre.

Le deuil de la fécondité, le deuil de la paternité, d'une famille, est donc beaucoup plus compliqué pour les hommes que pour les femmes célibataires. Pas forcément plus douloureux — car pour les femmes aussi c'est très douloureux — , mais plus compliqué, plus long.

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